Talk:Nathalie Boët
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I have taken this text from the article, where it does not belong - I don't want to judge if it is needed here Hektor 10:44, 4 August 2006 (UTC)
Je soussigné JCB, témoigne de ce qui suit. J’ai connu Dahmane Benanteur en 1979, chez un ami commun qui faisait se rencontrer des artistes de toutes sortes intéressés par le domaine de l’érotisme. Il y avait là des photographes, des cinéastes, des écrivains, etc. A cette époque, Dahmane Benanteur vivait avec une jeune femme prénommée H, qui était aussi son modèle préféré pour les photos érotiques qu’il réalisait. Mais il photographiait aussi d’autres jeunes femmes. C’est d’abord à cause de la nature et de la qualité des photos qu’il faisait que je me suis pris d’amitié pour Dahmane Benanteur. Je trouvais celles-ci très belles, créatives et originales. A cette époque, Dahmane avait une personnalité enjouée, une mentalité ouverte. Cependant, j’avais déjà remarqué qu’il était très autoritaire et se comportait souvent de façon fort désagréable avec H. Un peu comme si il vivait avec elle davantage parce qu’elle était son modèle préféré que véritablement par amour, et donc il se comportait avec elle comme un « patron » ou un « propriétaire ». Dahmane était un jeune photographe encore inconnu malgré quelques rares publications. Je sais qu’il ne payait pas ses modèles, qui posaient pour lui par amitié ou par narcissisme.
Après sa séparation d’avec H (ils n’étaient pas mariés), Dahmane a continué pendant plusieurs années a publier des photos érotiques d’elle, bien qu’il savait qu’elle avait changé de style de vie et qu’elle ne souhaitait pas continuer à être ainsi exhibée publiquement. J’ai revu depuis plusieurs fois H., qui se plaignait du comportement de Dahmane, lequel pouvait lui porter tort pour sa nouvelle vie. A cette remarque, Dahmane répondait toujours : « Je m’en fiche, qu’elle assume son passé ! ».
Je ne sais pas précisément comment cette histoire s’est terminée. Je sais seulement que H, entre temps mariée à un homme ayant des responsabilités publiques, a dû se rendre chez Dahmane pour récupérer, pratiquement de force et sous la menace, les négatifs des photos sur lesquelles elle apparaissait, pour empêcher Dahmane de continuer à les publier.
J’ai continué à fréquenter Dahmane pendant plusieurs années. J’ai même écris la préface de l’un de ses livres de photos, dans les années 80. J’ai donc pu observer son comportement avec les femmes qui ont succédé à H. Il y a eu d’abord une certaine C., puis S., avec qui il est resté chaque fois quelques années. Le comportement de Dahmane à l’égard de ses compagnes n’a fait que s’exacerber. Il exigeait d’elle des pratiques toujours plus osées (exhibition dans la rue, en public, poses obscènes, etc.), il publiait les photos sans jamais les rémunérer (il n’était pas marié avec elles), bien que les photos paraissent dans des magazines de charme très connus (Penthouse, etc.), en albums vendus dans le monde entier, et dans des galeries-expositions. De plus, au niveau des relations privées, il était clair que ces jeunes femmes étaient pour Dahmane davantage ses « modèles fétiches » que « les femmes de sa vie » : le mépris profond qu’il éprouvait pour elles, pour leur manque de culture, pour leur statut de « bel objet », était évident.
J’ai peu connu celle qui se prénommait C. Je sais que S., après sa séparation d’avec Dahmane, a été très affectée par le fait qu’il avait profité d’elle sur le plan professionnel, et continuait à le faire après leur séparation, sans qu’elle-même en tire un quelconque bénéfice. Elle a été en contentieux pendant longtemps avec Dahmane, et a connu une période de grave dépression psychologique. Je ne sais pas ce qu’elle est devenue depuis.
C’est à cette époque que j’ai commencé à m’interroger sur la personnalité de Dahmane et à avoir des doutes quant au bien fondé de mon amitié pour lui. Aux critiques, il répondait que sa vie de photographe était bien séparée en deux : ses travaux de commande, qui lui rapportaient pas mal d’argent mais ne lui donnait aucune notoriété ; et ses photos érotiques, moins lucratives mais plus satisfaisantes sur le plan personnel. Et il ne voulait pas que l’argent qu’il gagnait avec des commandes serve à dédommager ou à rémunérer les filles qui posaient pour lui. Ce système d’étanchéité était somme toute bien pratique !
J’ai continué à fréquenter Dahmane quand il vivait avec Chloé des Lysses, et après qu’ils se soient mariés. Leur relation me semblait souvent orageuse, mais cela ne me regardait pas. J’avais le sentiment que Dahmane était quelque peu décontenancé par la personnalité de Chloe, qui savait lui résister, à la différence de ses précédentes compagnes. Il s’enfermait dans des comportements sectaires, et laissait parler l’évidente contrariété qu’il éprouvait face à une jeune femme qui ne se contentait pas d’être un modèle photographique docile. J’ai toujours pensé que, malgré la qualité esthétique des photos, les albums que Dahmane a réalisé avec Chloe (Porn Art) n’étaient pas très corrects sur le plan humain et moral. Sans doute Chloe a-t-elle accepté ces poses par amour pour Dahmane. Mais je craignais, et cela s’est révélé juste par la suite, qu’elle n’en vienne à les regretter.
Dahmane Benanteur a connu une notoriété importante grâce à ces photos, alors que précédemment son nom ne dépassait pas le cercle d’amateurs avertis. C’est la raison pour laquelle j’ai été choqué d’apprendre son comportement avec Chloe quand ils se sont séparés, refusant de lui faire partager le bénéfice de ce succès. Chloe m’a rapporté des scènes de comportements violents de Dahmane a son égard, mais je n’en ai pas été le témoin direct.
Aujourd’hui, je n’ai plus aucune relation avec Dahmane Benanteur, depuis plusieurs années, et je ne souhaite pas en avoir. Celles de ses anciennes compagnes avec qui je suis resté en relation amicale sont toutes très amères de leur expérience avec lui, et sont scandalisées d’avoir été ainsi exploitées à des fins professionnelles.