Breton nationalism and World War II
From Wikipedia, the free encyclopedia
Contents |
[edit] Situation before World War II
Before the occupation, Breton nationalists are split between regionalism, federalism, and separatism. Essentially these factions, though divided, remain insensitive and frankly hostile to democratic ideals. Among these groups, only the openly separatist Breton National Party remains organized; dissolved in 1939, it is rapidly reconstituted in Autumn 1940 and becomes the most active political party in Brittany under the Occupation. Having broken in 1939 from regonalism, its founders (Olier Mordrel/François Debeauvais) are inspired by the Irish Revolution and play the nationalist card. When war breaks out, the Breton National Party decides to remain firmly neutral. This idea, that anti-democratic ideology is very complacent regarding xenophobia and antisemitism, influenced by the German Celts, ressemes all European fascist governments. During the war the activism of the Breton National Party completely dominated the other branches of the Breton movement, who found themselves discredited.
[edit] Collaboration with the Vichy regime
On 15 December 1940 a "petition" signed by 46 Bretons requesting "administrative autonomy" in the confines of a united France was sent to Philippe Pétain. The 22 January 1941, Vichy names Hervé Budes de Guébriant Presient of the National Commission for Agricultural Cooperation. The daily journal La Bretagne is created by Yann Fouéré 21 March 1941. It takes a regionalist point of view, opposed to the autonomism of the Breton National Party. An appreciable number of Breton nationalists are also to be found in the Consultative Committee of Brittany, created 11 October 1942 by Jean Quénette, prefect of the region of Brittany. "An organization of study and work," according to Yvonnig Gicquel, it does not wield any executive or decisive powers (against the wishes of the provincial parliament which conceived the adoption of the Breton regionalist doctrine). The will of its members (which members of the Breton National Party take: Yann Fouéré, Joseph Martray, etc.) was to transform this consultative committee into a true legislative assembly to tackle regional problems. Many of its members will resurfance when CELIB is created. Yann �Fouéré, a member of the Consultative Committee of Brittany, will incarnate the politics of collaboration, pressing on the Nazis to obtain an exceptional status for Brittany from the Vichy government. It is necessary, however, to note that these same efforts will be made with the movements of de Gaulle based in London. It is opportunism which drove Yann Fouéré and not belief in the values of the occupant.
[edit] Collaboration with Germany
[edit] German politics
The work of Henri Fréville and Kristian Hamon opened up this field. Three periods follow.
Before 1939, Germany tries to stop France and the United Kingdom from entering the war.
In the phony war, Germany plans to favor regonial movements (notably those of Flanders and Brittany) in order to undermine France (revenge for the Treaty of Versailles) and to ensure that Germany remains the only Continental power, with no threats on its western border. They do the same in Ireland in 1916 — some weapons are delivered, but they are not used.
After its defeat, France and its occupier get along rapidly. From that time, the projects to undermine France are abandoned and the support of the Nationalists disappears (notably, it is formally forbidden to proclaim a Breton state or to harm public order). Moreover, the annexation of Alsace-Lorraine will never be proclaimed de jure. After the Conference of Montoire nationalist movements are simply tolerated (identity documents for transports and authorizations for purchases of gas rapidly become theoretical), and the Germans are willing only to stop the Vichy regime from punishing members of these movements.
[edit] Ideology
These two peoples were not considered "lesser beings" by the racist German theorists. In the east, the racist theories favored the peoples of the Caucas.
[edit] Strategic rationale
The occupying power of German had a great interest in breaking the national unity of France: its support of regionalism began with the aim to separate this vast political region which comprehended other factors — for example, the division of the free zone of Paris and the occupied zone of Vichy. But Breton nationalists realized quickly that Germany was looking to further the interests of its allies in the Vichy government and for this reason refused to agree to reduce their emphasis on Breton nationalist cause.
[edit] Parti national breton
Des membres aussi importants du Parti National Breton que Morvan Lebesque ou Alan Heusaff basculent dans une collaboration plus ou moins importante avec les nazis. L'exemple de l'Irlande - voire l'idéal d'une Bretagne indépendante - continuait d'être la référence. De récentes études ont montré les liens étroits entretenus bien avant la guerre, depuis la fin des années vingt, par des dirigeants autonomistes bretons (tel Célestin Lainé, Alan Louarn) avec les services de renseignements militaires de l'Abwehr. Après la défaite de 1940, écartant la question de l'autonomie de la Bretagne, les Allemands ont utilisé ces agents autonomistes dans des opérations militaires ou des actions de répression contre les résistants. Une faction déviationniste éphémère du PNB, crée en 1941, le Mouvement Ouvrier Social-National Breton est dirigée par Théophile Jeusset.
Voir aussi : Article sur le Parti National breton
[edit] Brezona
Job Loyant développe fin 1940 avec Kalondan, André Lajat et Yves Favreul-Ronarc'h, un ancien dirigeant du Parti National Breton en Loire-Atlantique, la doctrine du mouvement Brezona : suprématie de la race bretonne, formation d'une communauté populaire nationale et un gouvernement par des élites. ce mouvement aura une existence éphémère. Pour parer à une intoxication éventuelle du PNB par ce groupuscule, Yann Goulet s'était rendu à Nantes afin de prononcer l'excommunication des "déviationnistes". le révolver placé bien en évidence à la hanche de son uniforme noir de chef des Organisations de Jeunesse, il ne laissa aucun doute sur ses intentions et la réunion de la section nantaise du P.N.B. que les contestataires espéraient metre à profit pour prendre las commandes se déroula sans aucun incident.
[edit] Bezen Perrot
Un certain nombre de nationalistes bretons feront un choix dramatique : l'enrôlement dans un service d'ordre allemand, l'organisation Bezen Perrot, de Célestin Lainé et d'Alan Heusaff (qui verra passer juqu'à 70 à 80 personnes dans ses rangs pour un effectif variant de 30 à 66 en fonction des engagements et des défections). À la fin de la guerre une poignée de militants bretons, décident de demander l'appui allemand face à l'assassinat de plusieurs personnalités du mouvement culturel tel l'abbé Perrot. Devant se dénommer à l'origine Bezen Kadoudal, l'assassinat en 1943 du prêtre, décida Lainé à nommer son organisation de son nom en mars 1944.
- Voir aussi : Bezen Perrot
[edit] Strolladoù Stourm
Les Strolladoù Stourm ou bagadou stourm, service d’ordre de Yann Goulet et de Alan Louarn sont le service d'ordre du Parti National Breton. Une poignée de leur membres se trouve pris à partis ans un affrontement contre la population de Landivisiau, le 7 août 1943. Yann Goulet, leur chef, interdit toute participation au Bezen Perrot.
[edit] Kommando de Landerneau
A partir d'avril 1943, la Gestapo avait créé des unités spécialement destinées à lutter contre la résistance. Constituée fin avril 1944 à Landerneau, Le Kommando de Landerneau faisait partie de ces unités. Il est composé de 18 hommes de troupe allemands et une dizaine d'agents de renseignement français (dont quelques autonomistes bretons ainsi que des résistants retournés. Elle fut engagée contre les maquis de Trégarantec, Rosnoen, Ploumordien... Plusieurs résistants seront torturés. Le Kommando procédera également à des exécutions sommaires.
[edit] Point de vue des nationalistes bretons
Selon les nationalistes bretons (Adsav), une approche manichéenne n'est pas de mise. Jeter le discrédit sur des personnes pour la simple raison qu'elles ont tenté de profiter de circonstances troublées et ont placé leur idéal d'indépendance avant tout, n'est pas justifiable. Il convient de ne pas minimiser non plus la répression de Vichy, et les attaques des communistes. Les militants culturels (rarement politiques) ont ainsi payé un lourd tribu pour leur amour de la langue et de la culture bretonne.
Plusieurs résistants communistes regretteront après la guerre ces exactions et le feront savoir publiquement. En 1944, à l'arrivée des troupes américaines, les maquisards communistes commencent la répression. Mme du Guerny, l'historienne bretonne sous le nom de Danio fut également martyrisée à coups de barres de fer comme son beau frère le commandant Le Minthier, les frères Tastevint furent émasculés, les sœurs Maubré et leur frère furent sauvagement assassinés dans le Morbihan. Cette épuration culturelle a été fermement condamnée par le parlement anglais par l'intermédiaire de députés gallois s'inquiétant de l'amalgame volontaire fait entre collaboration avec l'Allemagne et défense de la culture bretonne.
Le PNB, dissous comme le Parti communiste français en 1939, ne peut plus avoir d'existence légale. Ses militants sont traqués et confondus à dessein avec les miliciens qui arboraient en Bretagne une hermine sur leurs bérets. Plusieurs d'entre eux sont déportés en camp de concentration, près de Rennes notamment lors du tristement célèbre évènement du camp Marguerite de Rennes (300 femmes et enfants alsaciens furent affamés jusqu'à ce que mort s'ensuive pour sympathie « nationale socialiste »). Les nationalistes bretons défendent le fait que l'image souvent diffusée d'un mouvement ouvertement fasciste voire nazi ne reflète en rien l'engagement de nombreux militants souvent issus de formations politiques aussi variées que l'Action française (royalistes), la SFIO (socialistes), le PAB (parti autonomiste) ou le Parti Communiste français. Yann Goulet obtint d'ailleurs l'appui et le soutien de plusieurs militants communistes à la libération. D'autres militants, accusés de collaboration, présentèrent devant les tribunaux des familles juives cachés par leur soin (Alan Eon-Yann Goulet).
[edit] Actions de la Résistance
Plusieurs nationalistes bretons furent abattus par la résistance en 1943, le plus connu est l'abbé Perrot abattu le 12 décembre 1943 par Jean Thépaut, membre de l'Organisation spéciale du PCF. Auparavant, le 3 septembre 1943, Yann Bricler est abattu dans son bureau par 3 FTPs, de même pour Yves Kerhoas abattu par la résistance à la sortie d'une fête dans le village de Plouvenez.
[edit] Point de vue des historiens
Aux lendemains de l'Occupation, les pouvoirs publics et la population bretonne ont d'abord cédé à une « mémoire-panique », surestimant les dangers (insurrections) du PNB. Toutefois, c'est avant tout comme collaborateurs que ces membres ont été réprimés ; du reste tous n'ont pas été inquiétés, environ 15 à 16% des membres du PNB ont été traduits devant les tribunaux, rares sont les sympathisants à avoir été jugés. Mais d'un autre côté, il n'y eut pas, comme l'affirma une propagande autonomiste d'après-guerre une oppression massive et aveugle. Cependant, à la Libération, condamnés à l’indignité nationale et interdits de séjour en Bretagne, de nombreux militants nationalistes bretons se retrouvèrent en banlieue parisienne, ou en exil.
[edit] L'engagement dans la Résistance
Plusieurs militants régionalistes ou fédéralistes ou nationalistes s'engagèrent dans la Résistance. Les motivations de ces militants bretons entrés en résistance relèvent de facteurs multiples :
[edit] Sao Breiz
- Participation dès 1940, pour certains, aux "Sao Breiz", les bretons de la France Libre. Dans ses rangs, on compte plusieurs membres de l'Union Régionaliste Bretonne et de l'association Ar brezoneg er skol, fondé avant-guerre par Yann Fouéré. Ainsi M.de Cadenet, membre du dernier groupement, élabora avec quelques camarades, un projet de statut accordant un certain nombre de libertés politiques à la Bretagne au moment de la signature de la paix, qui fut présenté au général de Gaulle. Selon Yann Fouéré, ce plan aurait été assez proche, en esprit, de celui que le Comité consultatif de Bretagne se proposait de soumettre en 1943 au maréchal Pétain. Ces deux plans furent sans suite.
[edit] Groupe Liberté
- pour d'autres, tel ce groupe Liberté de Saint-Nazaire, formé de jeunes militants issus des Bagadoù stourm, l'anglophilie a été déterminante. Le groupe Liberté a participé, sous le nom de Bataillon de la Poche, à la libération de la poche de Saint-Nazaire en mai 1945
[edit] Des liens nationalistes / Résistance à Londres ?
- Le peintre René-Yves Creston, malgré sa participation à l'Heure Bretonne, était affilié au réseau de Résistance du musée de l'Homme. Il aurait reçu par Yann Fouéré en octobre 1940, un petit mémoire pour un projet de décentralisation de la Bretagne (continué selon lui par le Comité Consultatif de Bretagne), précédé d'un court préambule précisant les origines de la question bretonne destiné à Londres.
- Olier Mordrel pressentit confidentiellement en 1940 Henri Le Helloco pour une mission en Angleterre (par les canaux de la Résistance) afin de représenter à Londres une tendance alliée du mouvement breton. Le projet n'aboutira pas en raison du passé de Helloco, et de la réaction du Parti National Breton, allié à l'occupant nazi.
[edit] Engagement
- La participation avant guerre à des mouvements autonomistes ou fédéralistes minoritaires, tels le Parti Autonomiste Breton (PAB) ou la Ligue fédéraliste de Bretagne, dont l'antifascisme et la critique de l'extrême-droite étaient avérés, a favorisé un engagement résistant (comme Francis Gourvil, Youenn Souffes-Després ou Jean Le Maho).
- d'autres enfin se sont engagés dans la Résistance à titre personnel, puis ont renoué avec le militantisme breton après la Libération. L'action des quelques membres du Bezen Perrot a souvent servi pour occulter une réalité bien différente, comme certains membres des Bagadou Stourm fondateurs des Forces Bretonnes de l'Intérieur et déportés à Buchenwald.
[edit] See also
- Breton Nationalism